vendredi 25 février 2011

Comment choisir son chirurgien ?

De nombreux chirurgiens pratiquent la chirurgie plastique et esthétique. Il faut cependant noter que tous n'ont pas suivi le cursus, l'apprentissage et ne sont pas titulaires du « Diplôme d'Étude Spécialisé Complémentaire en Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (DESC) ».

Seul ce diplôme (DESC) permet la pratique de cette spécialité et assure aux patient(e)s la compétence du chirurgien, comme leur exercice dans des cliniques spécialement accréditées pour la chirurgie esthétique.     
Ainsi, pour avoir une information sur un chirurgien, il suffit de se rendre sur le site officiel de la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE)www.plasticiens.org,
et/ou de consulter l'annuaire des chirurgiens à l’adresse :  « http://www.plasticiens.org/Sfcpre.php ». 

Être Spécialiste implique que les chirurgiens inscrits ont validé leur cursus médical et confirmé leur compétence et aptitude chirurgicales pour obtenir , après un examen écrit et oral, le DESC les autorisant à pratiquer cette spécialité.
Il n’en demeure pas moins  que, malgré l’intérêt de cette démarche technico-administrative, il est essentiel de rappeler que le choix de son futur chirurgien repose énormément sur le rapport de confiance qui se crée lors de la première consultation.

Chaque chirurgien a son approche et sa  vision de la chirurgie esthétique. Et il est nécessaire qu’opérateur et opéré(e) partagent les mêmes convictions pour permettre la réussite technique d’une intervention et la satisfaction du patient(e).
La relation médecin-patient constitue un élément clé de toute prise en charge. La relation de  confiance qui s’établit est encore plus indispensable dans le cadre d'une intervention chirurgicale. Car choisir son chirurgien et lui donner toute sa confiance est le seul garant de bon vécu de son opération et des suites post opératoires.

Tout acte chirurgical est soumis à un impondérable de cicatrisation, de retouche voire d’une quelconque complication. Patient(e) et chirurgien sont alors liés jusqu'à la stabilité et l'obtention du résultat. Mais ce chemin ne peut être réalisé que si la confiance et le pacte qui lient le chirurgien et son patient(e) a été bien construit et sincère.

Quelle est la meilleure technique pour l’augmentation du volume fessier ?


Il existe plusieurs techniques pour augmenter le volume fessier :
-       Les prothèses de fesse en silicone,
-       Les lambeaux dermo-graisseux prélevés dans les zones voisines,
-       Les injections de produit de synthèse (Macrolane)
-       Le transfert de cellules adipeuses (graisse).

Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Mais le transfert des cellules graisseuses autologues me parait la technique la plus avantageuse. Le principe est de prélever de la graisse dans des zones donneuses de la patiente (lorsqu’il y a excès, au niveau de la culotte de cheval, des hanches, du ventre, des cuisses), et de la réinjecter dans le même temps opératoire, dans la zone choisie au niveau des fesses pour en augmenter le volume.
Les bénéfices de cette technique sont multiples, outre le rétablissement physique plus rapide, il faut retenir : l’incision cutanée limitée et donc des cicatrices plus courtes, des risques de complications réduits et des résultats durables.
Il a été établi qu’une partie (à peu prés 50%) de ces cellules graisseuses ne survivent pas;
mais celles qui perdurent, car revascularisées, restent vivantes et stables dans la zone injectée.
Enfin, il convient de rappeler également le bénéfice secondaire apporté par la liposuccion dans les zones où la graisse en excès a été prélevée pour être transférée.
Ainsi, à l’augmentation du volume fessier, s’ajoute une diminution de volume avec une correction au niveau des zones « lipo-aspirées ».

Mode de vie et chirurgie plastique :


Une des principales questions posée par les chirurgiens plasticiens au patient (e) concerne leur habitude de vie : activité physique et régime alimentaire.
Pourquoi cette question est importante dans la prise en charge d’un patient(e) ?.

Premièrement, une bonne hygiène de vie permet de vivre plus longtemps et en meilleure santé. L’exercice physique est bon pour le cœur, la circulation cardiovasculaire, stimule l’esprit et le mental.
De nombreuses études ont démontré le bénéfice de l’exercice physique sur l’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie. Ces bénéfices s’accompagnent même d’une amélioration des rapports humains.

Cette question est par ailleurs essentielle pour le chirurgien plasticien car la chirurgie esthétique, de la silhouette notamment, ne devrait être qu’un aboutissement. Elle ne vient que compléter et optimiser le travail personnel d’une hygiène de vie équilibrée.
En effet, les patients espérant perdre du poids par la liposuccion seront déçus et certains mécontents du résultat.
Dans tous les cas, les bons résultats reposent sur de bonnes indications qui sont fonction de chaque patient(e).

C’est pourquoi, il faut souligner l’importance de l’interrogatoire préalable sur les habitudes de vie. Le recours à la chirurgie n’est que la finalité d’une prise en charge de soi.
Si vous maintenez un poids de forme (calculé selon des abaques*) stable avec un régime alimentaire équilibré (sans être restrictif) et de l’exercice physique régulier, et que vous êtes toujours insatisfait(e) de votre apparence, alors la chirurgie esthétique de la silhouette pourra vous apporter un réelle bénéfice.

La chirurgie elle-même est tributaire de l’état physique et psychologique des patient(e)s et donc de leur hygiène de vie : les interventions sont plus courtes et plus simples, avec des durées opératoires raccourcies. La récupération post opératoire est plus rapide, moins douloureuse avec une réduction du risque de complications.
Cela conforte le conseil d’un effort personnel pour améliorer sa condition, comme un préalable important avant d’envisager un traitement chirurgical.

* Indice de masse corporelle : IMC entre 20 et 25 ; IMC= Poids/Taille2.

samedi 19 février 2011

La réduction de poitrine chez l'homme (cure de gynécomastie)


La cure de gynécomastie ou réduction de la poitrine, est une intervention qui peut paraître surprenante, mais qui est classique chez l'homme.

Cette opération a pour but de traiter une gynécomastie (développement exagéré du tissu mammaire chez l'homme) ou une augmentation excessive du volume mammaire dûe à un amas de graisses dans la région pectorale .

La gynécomastie peut apparaître à tout âge. À la suite d’un rapport détaillé sur cette pathologie, une responsabilité hormonale a été soulignée, concernant notamment un déséquilibre entre les taux circulants de testostérone abaissés par rapport au taux des œstrogènes.
Ces perturbations hormonales peuvent être la conséquence  de variations hormonales naturelles, de pathologies métaboliques ou d’une exposition à des stéroïdes anabolisants ou des oestrogènes. Ils peuvent également être le fait des effets secondaires de certains médicaments, drogues ou à des traitements contre le cancer.
Dans la majorité des cas, cependant, la cause est dite "idiopathique", c'est à dire sans cause retrouvée.

En fonction de la cause, la gynécomastie peut disparaître spontanément, après l'arrêt de certains médicaments, ou le traitement de différentes causes médicales identifiées. Dans les autres cas, la chirurgie, pour réduire cette gynécomastie, peut être indiquée, avec de très bons résultats.

Chez l'homme, la réduction mammaire est beaucoup plus pratiquée qu’on ne le croit et reste un sujet tabou.
Plusieurs techniques de réduction sont possibles : de la simple liposuccion en cas d'excès essentiellement graisseux lors d’une prise pondérale excessive, à l'exérèse cutanéo-graisseuse avec une incision chirurgicale autour de l'aréole s’il existe une glande, ou noyau mammaire, à retirer en même temps que de la graisse et de la peau.

La gynécomastie peut être difficilement acceptée par les hommes : certains développent un complexe et une souffrance qui risquent de limiter leur activité sportive et sociale.

Pour les plus jeunes (en dehors du surpoids) il faut raisonnablement attendre la toute fin de l'adolescence pour envisager un traitement chirurgical. En effet, dans un certain nombre de cas, la gynécomastie se corrige spontanément suivant le développement pubertaire.

Il n’en reste pas moins que la cure chirurgicale de la gynécomastie masculine est une intervention de plus en plus souvent pratiquée, malgré un tabou encore persistant.

Que signifie le terme: cellulite?


La cellulite (dans son sens commun) est le fait d’une augmentation exagérée de dépôts adipeux sous la peau. Il en résulte une déformation avec des irrégularités de contour et un aspect irrégulier, capitonné (en peau d’orange) ou gaufré au niveau des zones atteintes.
Cette anomalie peut intéresser les fesses, les hanches, la culotte de cheval, les cuisses, mais également les bras, le ventre … etc 
Elle peut affecter hommes et femmes, essentiellement lors de prise pondérale excessive .

La dénition scientifique en est : la panniculopathie oedémato-fibro-sclérotique.
Les causes sont multiples, souvent associées: outre la prise de poids, le statut hormonal, l'âge et les gênes familiaux peuvent être en cause.

Ce serait une erreur que de faire croire aux patient(e)s que la liposuccion peut traiter et réduire cette cellulite. Ce n'est pas vrai. Et c’est une réalité qui doit être admise par le chirurgien pour prévenir le patient du risque de résultat imparfait de l'opération.

Enfin toutes les techniques de traitements externes - ultrasons, cryothérapie, massages roulé-palpé de toutes sortes-  n’ont pas entraîné plus de 20% d'amélioration (dans certains cas ?), ce qui n'est pas très intéressant au regard du coût de ces traitements.